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    L'Homme Aux Mille Visages
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    65 critiques spectateurs

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    jroux86
    jroux86

    6 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2024
    Le film s’ouvre sur une voix féminine qui raconte les mauvaises aventures vécues avec d’ex-compagnons par le passé. Menteurs, beaux-parleurs, manipulateurs… "Il faut croire que c’est mon genre" se demande la voix, pensive. On comprend que cette voix est celle de la cinéaste. Le documentaire s’écrira donc, aussi, à la première personne. Un fait divers a retenu l’attention de Sonia Kronlund au point de vouloir en faire un film : un homme "aux mille visages" qui a mené simultanément plusieurs histoires conjugales, dans plusieurs pays, s’inventant à chaque fois un nom, un passé, une activité professionnelle, des évènements qui justifient les déplacements… une identité à chaque fois différente pour chacune des femmes avec qui il est engagé. La réalisatrice s’interroge sur les femmes ainsi dupées par le "serial lover" : y’a-t-il un point commun, un point de fragilité entre toutes ces victimes ? Existe-t-il un profil-type, qui pourrait lui correspondre, qui ferait de certaines femmes des êtres plus vulnérables aux escrocs déguisés en Dom Juan, usant des sentiments comme d’autres utilisent des armes de poing ?

    Le documentaire débute donc par des portraits de femmes qui témoignent de leurs mésaventures. Celles-ci sont partagées entre la colère vis-à-vis d’elle-même (elles se reprochent leur naïveté) et la colère contre celui que la réalisatrice choisira de nommer Ricardo – le pseudonyme qui revient le plus fréquemment. Certaines d’entre elles ont choisi de témoigner à visage découvert, d’autres sont interprétées par des actrices. Pour mener ses interviews, Sonia Kronlund a choisi de se glisser dans le cadre de la caméra et d’apparaître aux côtés des victimes. La question posée au tout début du film s’incarne donc par sa présence parmi les autres femmes. Son attitude, à la fois attentive et empathique, permet de recueillir des témoignages particulièrement poignants.

    Et puis, au fil des découvertes sur l’homme, le documentaire va prendre peu à peu des allures de thriller. Un jeu du chat et de la souris va peu à peu s’installer entre la cinéaste et Ricardo. Avec l’aide d’un détective privé, une enquête commence pour une véritable opération de démasquage – au sens propre. Celle-ci est menée avec rigueur tout en restant très ludique. En effet, malgré les conséquences lourdes des faits qui sont relatés (certaines femmes ont des enfants avec Ricardo qui ne connaîtront vraisemblablement jamais leur père), le ton est léger, presque badin. On rit avec Bruna, une des premières victimes de Ricardo, lorsque celle-ci dit qu’elle lui "pètera la gueule" si elle le croise un jour dans la rue. Et puis arrive le final, éblouissant. Sans le révéler, disons simplement qu’il s’agit d’un pur morceau de bravoure, retournant complètement la situation et donnant une saveur particulière à l’ensemble du geste.

    "L’homme aux mille visages" se distingue cependant d’une simple émission de télévision sur les faits divers. Sonia Kronlund a l’intelligence de ne jamais céder à la fascination pour le sombre « héros » de son documentaire – même si celui-ci déploie des trésors d’inventivité pour tromper ses victimes. Elle est du côté des femmes, jusqu’au bout. C’est d’ailleurs sur elles, en pensées et en images, que se clôt ce film plein de surprises, dans un dernier très beau mouvement de sororité. On peut dire en cela que "L’homme aux mille visages" se situe dans le sillage du mouvement #MeToo. Il pourrait même inaugurer un genre jusque-là réservé à la fiction : le documentaire d’autodéfense.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 329 abonnés 7 268 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2024
    Il s’appelle Alexandre, Ricardo ou Daniel, il se dit argentin ou brésilien, vit avec 4 femmes différentes (en même temps et dans différents pays), tout en prenant soin d’adapter un récit avec chacune d’elles. Qui est cet homme aux mille visages ?

    A travers ce documentaire, la réalisatrice Sonia Kronlund est partie sur les traces d’un “serial-lover” qui aura berné des femmes aux quatre coins du globe. Au départ, tout commence par un podcast pour l’émission “Les Pieds sur terre” sur France Culture, puis, comprenant rapidement qu’il y avait matière à en faire un film, elle décide d’enquêter et de réaliser un docu-fiction (où les principales protagonistes seraient incarnées par des comédiennes, afin de les protéger). Enfin, en parallèle du tournage, elle en a écrit un livre (éponyme) édité chez Grasset début 2024.

    Après avoir dressé le portrait de Salim Shaheen (Nothingwood - 2017), que l’on pourrait comparer à une version afghane d’Ed Wood, la réalisatrice nous embarque avec elle à la découverte d’un incroyable mythomane qui n’aura eu de cesse de mentir à celles qui l’aimaient. Alexandre, Ricardo, Daniel ou encore Richard, on finit par ne plus savoir quelle est sa véritable identité et pour cause, d’une histoire à l’autre, il s’invente à chaque fois une toute autre vie en se faisant passer pour ce qu’il n’est pas. Policier, chirurgien thoracique, ingénieur dans les télécoms ou dans l’automobile, voire même urgentiste étant intervenu lors des attentats de 2015 au Bataclan, rien ne l’arrête. Qu’il soit argentin, brésilien ou portugais, que sa mère soit décédée des suites d’un coma, ses parents morts dans un crash d’hélicoptère ou son père décédé dans un accident de voiture, il n’est jamais avare lorsqu’il s’agit d’échafauder différentes histoires et de s’inventer des amis imaginaires (Jean-Yves et Bill en font partis). Il semble être une source inépuisable de mensonges, prenant un soin infini à parfaire ses doubles-vies, en allant jusqu’à produire de faux relevés bancaires pour mieux brouiller les pistes.

    L'Homme aux mille visages (2024) est une succession de love-story aussi rocambolesques que navrantes, celle d’un affabulateur qui aura éhontément abusé de la crédulité des femmes qui l’aimaient. On jubile de découverte en découverte, d’autant plus que Sonia Kronlund nous réserve bon nombre de surprises…

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Louis Martin
    Louis Martin

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Pas de côté dans le travail documentaire, le film cherche moins à capturer le sensationnel qu'à raccrocher la fiction à la réalité. Le montage joueur transmue la mythomanie, de l'anomalie chimérique en une singularité bien réelle.
    Thierry Lemaitre
    Thierry Lemaitre

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2024
    Un excellent documentaire à voir absolument, afin d éviter de tomber sur ce genre de manipulateur. A méditer.
    PLR
    PLR

    414 abonnés 1 493 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2024
    On passe un bon moment avec ces victimes sympathiques, somme toute intelligentes, bien insérées, bien dans leur vie, qui se sont faites embobiner par un mythomane, sympathique aussi, lequel s’est inventé pour elles avec forces détails et éléments de conviction, une vie que malheureusement pour lui il n’a pas. Il n’est pas dit que le spectateur tombe dans la compassion (des victimes) ni dans l’accusation (du coupable). Tout ça est présenté de manière lisse, factuelle. A dessein peut-être ? A chacun de mener son analyse des faits. Bon, l’homme aux mille visages (pas tant que ça quand même, toute une vie n’y suffirait pas), qu’après le passage en revue des chausse-trappes juridiques sur le droit à l’image versus le devoir du lanceur d’alerte, on finira finalement par rencontrer à visage découvert (audace ou prise de risque de la réalisatrice après qu’elle fasse elle-même appel à un subterfuge) aura ainsi eu son quart d’heure de gloire. Mon petit doigt me dit que ce n’est pas pour lui déplaire. C’est pathologique tout ça.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    34 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2024
    Une histoire à peine croyable sur un imposteur aux mille visages qui aura mené plusieurs vies avec plusieurs femmes simultanément.

    Un documentaire dont l'espièglerie et la liberté de ton sont les plus grandes forces mais dont plusieurs aspects se révèlent au final assez problématiques :

    - un message en début de film nous prévient que certaines femmes n'ont pas souhaité apparaître à l'écran mais que des comédiennes mettront en voix leurs témoignages. Le problème est qu'ensuite, le spectateur ne sait jamais si les personnages qu'il voit à l'écran sont joués ou réels.

    - le documentaire ne sait pas vraiment de quoi faire son sujet : la personnalité nécessairement très complexe de cet homme ou les conséquences de ses actes sur les vies de ces femmes trahies ? Les deux sont au final beaucoup trop survolés malheureusement. Nous ne saurons donc pas grand chose ni des traumatismes des victimes ni de la personnalité et du profil psychologique de ce mythomane.

    - une réalisatrice qui se met trop en avant. En plus d'assurer la voix off, Sonia Kronlund se met sans arrêt en scène à l'image, sans que l'on comprenne vraiment pourquoi, et cite au début du film ses expériences personnelles liées au sentiment de trahison pour justifier la genèse de ce projet. Tout ceci a pour effet de finir par se demander si ce n'est pas sur elle qu'elle souhaitait faire un documentaire...

    - La dernière partie du documentaire met assez mal à l'aise. Ce "dîner de con" auquel l'homme aux 1000 visages est convié, à son insu, est gênant en tous points car non seulement il ne débouche pas sur une confrontation durant laquelle il pourrait lui être demandé de s'expliquer, mais il donne l'impression qu'il n'obéit qu'au seul fantasme de la réalisatrice de s'approcher de près de la "bête". Un homme qui, de toute évidence, doit souffrir d'une véritable pathologie psy mais qui, tel un monstre de foire, se retrouve moqué, sans autre motivation qu'une petite vengeance, qui se voudrait consolatrice pour les victimes, mais qui au final, se révèle assez puérile.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    116 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2024
    Savoureux documentaire . L'histoire est intrigante et hallucinante à souhait. Le ton libérateur et espiègle. C'est une quête parfois maladroite et pas toujours aboutie, le plus déstabilisant est de ne jamais savoir si la personne qui témoigne est bien la vraie. Car certains témoignages sont , à la demande des protagonistes , interprétés par des acteurs. C'est gênant quand même et de la transparence tout au long du doc serait appréciable. Maison. Se laisse vite aller par le ton rocambolesque du film. Et la fin est vraiment savoureuse
    A découvrir en écoutant au préalable et pour mieux tout comprendre l'épisode de l'l'émission "les pieds sur terre" sur France Culture "l'homme aux mille. Usages"
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    43 abonnés 510 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2024
    Documentaire original sur un serial lover ou l'histoire d'un homme à femmes aux multiples vies maritales dans différents pays.
    La journaliste rencontre les femmes victimes du Don Juan et remonte la piste pour retrouver le paumé sentimental.
    Agréable, drôle, léger mais finalement triste.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    153 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2024
    Un homme jongle avec plusieurs histoires , plusieurs femmes et plusieurs pays pour au fond vivre une vie qui ne sera jamais la sienne. Sonia Kronlund, également écrivaine et animatrice sur France Inter, réalise un documentaire captivant sur un roi de la mythomanie. Elle ne pose pas un regard de journaliste ou de juge sur ce spécimen , il n’a tué personne mais a apporté beaucoup de souffrance et quand elle se confronte à lui on a un peu l’impression de revoir l’agent Sterling en face d’Hannibal Lecter.
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2024
    La réalisatrice ayant elle-même été victime dans sa jeunesse d'amoureux menteurs, elle tente de mieux se comprendre en suivant les traces d'un jeune homme brésilien, escroc aux sentiments, arnaqueur d'une de ses amies et de bien d'autres femmes.

    Description d'un cas de mythomanie associé à la malhonnêteté et la manipulation, il montre comment le sentiment amoureux peut conduire à baisser la garde en favorisant la crédulité.

    La cinéaste choisit de ne pas susciter l'avis d'un psychiatre ou d'un psychologue, c'est ( selon moi) dommageable.

    Elle affirme aussi que toutes les victimes ont une personnalité différente et en déduit que tout le monde peut être victime de ce type de prédateur. Est-ce bien certain ?

    C'est passionnant et réussi, même si le développement de la partie traitant de l'aspect psychologique des victimes aurait pu ( dû) être développé ( ne serait-ce que pour faire œuvre de prévention au delà de la dénonciation).
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    208 abonnés 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2024
    Les hommes sont des menteurs et mènent plusieurs vies de front, dupant la confiance de leurs conjointes. L’un d’eux, Ricardo a menti à ses compagnes qui ont fini par tout découvrir. Ce film retrace la quête de cet homme. C’est haletant, drôle, touchant.
    Somaya
    Somaya

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 avril 2024
    Ce film documentaire nous raconte le rêve romantique qui peut aveugler et inspirer un joli menteur. Sans chercher à tout expliquer, et avec des pointes d’humour bienvenues.
    Grisant !
    Norbu
    Norbu

    13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2024
    Je suis un fan des pieds sur terre, l’émission de Sonia Kronlund sur France Culture. Le film est très intéressant.

    Plusieurs points notables :
    1) les deux brésiliennes sont incarnées par les personnes réelles alors que les quatre résidentes en France, deux Françaises, une latino -américaine (vraisemblablement cubaine) et une Franco-polonaise sont interprétées par des actrices
    2) le film se termine sous la forme d’une farce ce qui est un peu dommage ;
    3) il n’y a aucune explication sur les motivations de l’intéressé et la question de la mythomanie n’est jamais abordée ;
    4) le personnage n’est pas si méchant qu’il est présenté à la fin. Il ne s’est jamais réellement enrichi ni n’a escroqué à grande échelle aucune des femmes ;
    5) l’interview finale donne une idée du génie et du charisme du personnage qui est vraiment exceptionnel. Même si la salle rit, il est envoûtant. Il s’adapte d’une manière incroyable à Sonia Kronlund. Elle le gratifie bien mal de son génie dans une sorte de solidarité féminine de pacotille bouffonne à l’italienne.

    Cela passe très vite et les 6 femmes « victimes » toutes très différentes et aucune n’est fade ou sans personnalité. Chacune est paradoxalement une femme forte. L’on sent d’ailleurs que c’est la même chose pour la dernière femme, une autre polonaise, qui travaille paradoxalement, comme le dit le détective polonais, pour une société de sécurité et de vérification des identités …. Tout un programme et un symbole.
    Bruno CHEVILLARD
    Bruno CHEVILLARD

    5 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 avril 2024
    Très frustrant, car pendant tout le film, on jubile à l'avance en pensant au moment où les "victimes" de ce malade seront confrontés à lui, et ou l'on connaîtra le pourquoi, le comment des choses, les motivations du "héros". Mais ce moment n'arrive jamais. C'est ce qui, je pense, aurait été le plus intéressant. Le type même du film qui passe à côté de son sujet.
    Jipéhel
    Jipéhel

    45 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2024
    La traque du caméléon

    La fiche technique du film m’apprend que Sonia Kronlung a réalisé un 1er documentaire, Nothingwood, en 2017, qui avait été très bien reçu. J’avoue humblement être passé à côté. Cette fois, j’ai tenu à voir ces nouvelles 90 minutes car le sujet aussi troublant qu’original m’intéressait. Il s’appelle Alexandre, Ricardo ou Daniel. Il se dit chirurgien ou ingénieur, argentin ou brésilien. Il vit avec quatre femmes en même temps, adaptant à chacune son récit et même ses traits de caractère. Enquête à la première personne, avec l’aide d’un détective privé, sur un imposteur aux mille vies imaginaires. Une aventure de solidarité féminine qu’on regarde comme un thriller. Et dire que tout cela est vrai… Fascinant, passionnant, une quête jusqu’aux limites de l’imposture.
    Notre réalisatrice est avant tout la productrice des Pieds sur terre, l’émission quotidienne de France Culture… un label de qualité. Et on n’est pas déçus. Vous vous souvenez sans doute, même si ça remonte à 2010, de la formidable comédie de Pascal Chaumeil, L’arnacœur. La grande différence, c’est qu’ici, le personnage existe. De gardant bien de mettre en avant la personnalité trouble et magnétique du « héros »,, le documentaire a le souci de créer des personnages, un flamboyant collectif de femmes lésées mais ironisant sur leur sort et questionne ainsi les arcanes du mensonge et de la fiction. De cette histoire qui a touché une de ses amies, Sonia Kronlund a d’abord fait un podcast puis un livre et ce docu (où la fiction surgit quand des actrices jouent certaines femmes réellement abusées, fruit d’un travail de 7 ans avec un détective privé. Il ne s’agit évidemment pas du portrait d’un serial lover, mai de celui d’un mythomane qui serait presqu’à plaindre s’il ne laissait des victimes dans son sillage. C’est réjouissant et la chute du film est irrésistible.
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