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    Kuessipan
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    traversay1
    traversay1

    3 179 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2021
    Leur territoire a été spolié par les colons blancs et ils sont désormais confinés dans des réserves. Ils s'adaptent tant bien que mal à un mode de vie qui les éloigne de plus en plus de leurs traditions ancestrales. Quiconque a "visité" un jour ces réserves indiennes d'Amérique du Nord a pu ressentir cette tristesse infinie qui flottait dans l'air. Ce n'est pas que Kuessipan soit un film revendicatif ou politique mais, basé sur le roman éponyme de Naomi Fontaine, issue de la communauté innue du nord du Québec, son côté naturaliste est l'une de ses qualités, d'autant que Myriam Verreault, avant ce premier long de fiction a tourné des documentaires. Elle est également monteuse et Kuessipan, qui est avant tout une superbe histoire d'amitié féminine, montre une grande habileté en la matière, dans ses ellipses temporelles. Si le matériau littéraire a nourri le film, avec notamment une voix off qui poétise un peu trop, Myriam Verreault n'a pas en revanche su pleinement tirer parti des richesses visuelles du territoire qu'elle a investi. La mise en scène, simplement correcte, manque un peu d'ampleur, dommage. L'histoire, en revanche, gagne en émotion à mesure que les deux héroïnes du film arrivent à l'âge adulte et au moment d'une alternative douloureuse : partir de la réserve ou y rester, leur existence future en dépendra. Les deux interprètes principales de Kuessipan sont magnifiques et vibrantes d'authenticité.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    39 abonnés 1 099 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2021
    Le film est adapté du livre éponyme (2011) et autobiographique de Naomi FONTAINE (du peuple autochtone Innu, autrefois appelé Montagnais), son 1er livre à 24 ans (elle a participé au scénario). Elle est originaire de la commune (où se déroule l’action) de Sept-Iles qui compte 24 000 habitants. Le titre signifie « à toi, à ton tour ».C’est l’histoire de 2 amies inséparables, Mikuan et Shaniss qui grandissent dans la réserve innue d’Uashat. A 17 ans, leur avenir diverge, Shaniss qui a arrêté les études, tombe enceinte de Greg, petit délinquant tandis que Mikuan tombe amoureuse de Francis, non-amérindien (un « blanc » pour les Innus !) et rêve de quitter la réserve pour étudier à Québec ( spoiler: elle participe à un concours d’éloquence sur la liberté, mot qui n’existe pas dans sa langue et réussit à écrire un livre
    ). Le thème de l’amitié trahie et des premières amours n’est pas nouveau mais il est ancré dans une réalité sociale rarement décrite au cinéma : vie dans une réserve amérindienne (4 600 membres) où sévissent alcoolisme et drogues, équilibre à trouver entre modernité (richesse minière non redistribuée) et tradition [pêche au capelan (Mallotus villosus, petit poisson originaire de l’océan Arctique) sur la plage la nuit, vie en communauté avec les parents et grands-parents]. Une vraie réussite qui doit aussi aux acteurs non professionnels et notamment Sharon FONTAINE-ISHPATAO qui interprète Mikuan, double de Naomi Fontaine.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    342 abonnés 526 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2020
    Ce film québecois raconte l'histoire de l'amitié de deux jeunes filles d'une communauté innue au Québec avec des destins différents. Librement adapté du roman « KUESSIPAN » de Naomi FONTAINE, la réalisatrice et co-scénariste de ce film a plutôt bien réussi ce film.
    A travers l'histoire émouvante de cette amitié, le film est également une réflexion très intéressante sur les conditions de vie de ces communautés dans ces territoires ou réserves au Québec. L'étude psychologique des personnages du film est très bien restituée.
    La réalisation très soignée, est parfaitement maîtrisée, avec de bons cadrages et le scénario est riche et consistant avec de l'émotion parfois teintée d'humour.
    C'est un film de qualité.
    velocio
    velocio

    1 203 abonnés 3 048 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2021
    Pour son premier long métrage de fiction, la réalisatrice québécoise Myriam Verreault a choisi d’adapter le roman "Kuessipan", paru en 2011 et écrit par Naomi Fontaine, une jeune romancière de 23 ans, membre de la nation innue d’Uashat. Myriam et Naomi ont associé leurs forces et leurs talents pour l’écriture du scénario : ce fut long, il y eut plusieurs versions, deux personnages se sont imposés qui ne sont pas dans le livre à proprement parler, un livre dont elle se sont souvent éloignées, mais sans jamais en trahir l’esprit. "Kuessipan" a voyagé dans des festivals un peu partout dans le monde et a très souvent été récompensé. "Kuessipan" n’est pas un film « sur » les innus, c’est un film « avec » des innus. Avec ce film, une nouvelle preuve est apportée qu’un film de fiction peut nous apprendre autant de choses sur un sujet, voire davantage, qu’un documentaire pur et dur. En nous intéressant à l’évolution de l’amitié entre deux jeunes filles fort différentes l’une de l’autre et en posant les bonnes questions quant aux limites entre ce qui ressort de la protection de la culture d’un peuple et un repli identitaire, Myriam Verreault a très bien réussi son premier long métrage de fiction.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2021
    une belle réussite pour un premier vrai film, tourné avec des vraies inues, On ressent une bienveillance envers les personnages joués par des non-professionnels, et force est de reconnaitre une approche non-dogmatique de la coupure sociologique entre les natifs et les habitants de souche européenne. Elle donne toute sa force au récit, ancré dans les divergences d'appréciation de leur futur entre ces deux amies d'enfance. Avec de belle illustration, comme quoi un blanc spoiler: -le petit copain-
    a lui aussi du mal à s'intégrer dans la communauté inuit. Thème universel et réalisation sans esbrouffe. cinéma - juillet 21
    Jorik V
    Jorik V

    1 214 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2021
    On est face à une œuvre pétrie de bonnes intentions de toutes parts et cela on ne peut le lui enlever. Et en tous points sincères qui plus est… Mais l’adage est connu : les meilleures intentions ne font pas forcément les meilleures œuvres et si « Kuessipan » n’est pas désagréable à regarder, il souffre de menus défauts et de maladresses propres aux premiers films. Pourtant c’est le second pour Myriam Verreault, dix ans après « A l’ouest de Pluton », mais c’est tout comme si c’était son premier car elle tombe dans pas mal des travers de ces premières œuvres un peu naïves, passionnées et trop généreuses. Cela a pour effet de rendre « Kuessipan » parfois inabouti et loin de l’excellence auquel il pouvait prétendre bien qu’on ait le droit à de nombreux beaux moments.



    Il y a également le fait que ce long-métrage se déroule majoritairement dans une réserve inuite, territoire traditionnellement peu vu au cinéma (tout juste se souvient-on du thriller « Frozen River » par exemple). Et cela occasionne un petit souci. Car si « Kuessipan » se singularise par ce contexte intéressant de Québec du bout du monde près de Sept-Îles et lui permet ainsi une certaine originalité, il semble trop capitaliser dessus au détriment du reste. Le film met le doigt sur certains traits de la culture inuit et certains problèmes inhérents à leur réserve et leur intégration mais c’est fait de manière trop survolée sans véritablement rentrer dans le cœur de ces traditions et/ou problèmes, ce qui laisse un sentiment de frustration ou d’inachevé. Mais le problème majeur de ce petit film est sans conteste sa longueur tut court et ses longueurs un peu tout du long. Il y en a trop et partout dans une œuvre qui aurait pu faire un quart de durée de moins sans problème. Rien que la fin s’étire inutilement avant de conclure.



    Mais ces réserves mises de côté, « Kuessipan » n’en demeure pas moins un beau film sur l’amitié avec quelques moments de grâce. Si le cheminement psychologique des personnages est classique, voire attendu, et que la voix off est pompeuse, c’est toujours juste et souvent touchant. De plus, c’est servi pas un joli duo d’actrices naturelles et complices. Leur histoire d’amitié, parfois contrariée, on y croit de bout en bout. Quant aux histoires satellitaires vécues par chacune d’elles, elles enrichissent parfaitement leurs personnages respectifs. Donc, en dépit des gros défauts cités plus haut (on pourrait également lister un manque de musique et une manière de filmer bien trop fonctionnelle, sans aucune recherche d’embellissement de l’image), ce second long-métrage touche souvent au cœur et plonge de manière intéressante et sans clichés dans une communauté trop peu vue au cinéma. Rien que pour cela, il mérite d’être vu.


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    Yves G.
    Yves G.

    1 329 abonnés 3 326 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2021
    À Sept-Îles, sur les bords du Saint-Laurent, la population innue est parquée dans des réserves. Deux enfants, Mikuan et Shaniss y ont grandi, la première dans une famille unie, la seconde séparée de ses parents violents et alcooliques, y sont devenues inséparables. Mais au sortir de l'adolescence, leurs chemins semblent emprunter des chemins différents. Mikuan, éprise de littérature, ne rêve que de quitter une communauté qui l'étouffe tandis que Shaniss s'y est retrouvée piégée par un compagnon toxico et l'enfant qu'il lui a fait.

    "Kuessipan" - un mot innu qui signifie "à toi", "à ton tour" - est l'adaptation par la réalisatrice québécoise Myriam Verreault d'un roman paru en 2011, écrit par Naomi Fontaine, une jeune romancière membre de la nation innue d’Uashat, qui en cosigne le scénario. Il a été tourné sur place avec des acteurs amateurs dans des rôles souvent très proches de leurs propres vies.

    "Kuessipan" est donc un film profondément naturaliste à la limite du documentaire qui nous transporte dans des territoires exotiques, glacés et majestueux. Si quelques plans en montrent la sauvage beauté, l'objet du film n'est pas touristique ni esthétique. Il s'agit plutôt de présenter, à travers la vie de deux adolescentes, les difficultés auxquelles sont confrontés les derniers habitants d'une "nation" autochtone canadienne, soutenus à bout de bras par les subventions fédérales et régionales, repliés sur eux-mêmes dans un identitarisme inquiet que nourrit paradoxalement le regard ambigu que portent sur eux les Blancs. Ces questions identitaires sont incarnées par un personnage : Francis, le Blanc dont Mikuan tombe amoureuse, malgré l'hostilité de Shaniss qui lui reproche cette trahison, un adolescent gentil, ouvert et curieux de la communauté innue, mais dont l'ingénuité même trahit les préjugés racistes sinon l'hostilité.

    Mais "Kuessipan" ne se réduit pas à cette dimension documentaire. C'est avant tout un drame familial mettant en scène, comme son affiche l'annonce, deux héroïnes à la fois proches et dissemblables. Dans le rôle de Mikuan, l'étonnante Sharon Fontaine-Ishpatao crève l'écran. L'actrice amateure porte son obésité avec une grâce déconcertante - on pense à Gadourey Sidibe, l'interprète de "Precious". Elle joue à merveille les ambiguïtés de son personnage dont l'attachement à sa nation passe par un inéluctable éloignement. Yamie Grégoire a un rôle plus ingrat : celui d'une jeune femme trop tôt vieillie, prisonnière d'une relation toxique avec un mauvais garçon, un chouïa caricatural.

    "Kuessipan" dure près de deux heures car son histoire connaît des rebondissements qu'on n'escomptait pas. Mais il est suffisamment rythmé, suffisamment prenant pour qu'on ne s'y ennuie jamais. Au contraire ! On sort de la salle transporté par cette histoire lumineuse.
    Loïck G.
    Loïck G.

    303 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2021
    C’est un film riche et magnifique qui aborde de manière très discrète et efficace de nombreux thèmes aussi disparates que celui des femmes battues, de l’identité culturelle, de l'amitié ,du tiraillement entre les peuples, des frontières linguistiques … Ce dernier thème est joliment illustré par l’utilisation de la langue maternelle innue chez les aînés quand leurs enfants répondent en français. C’est drôle, touchant, vivant, à travers l’amitié indéfectible de deux jeunes femmes, depuis leur plus tendre enfance. Au fil des années, elles vont devoir affronter leurs différences éveillées dans la confrontation de deux mondes qui s’éloignent. La raison et l’intelligence auront le dessus. C’est aussi de l’amour nous dit ce premier roman de Naomi Fontaine, co-scénariste de ce très beau film réalisé par Myriam Verreault.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    mat niro
    mat niro

    318 abonnés 1 739 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2021
    Ce film québécois est clairement une petite pépite. A travers les destins de deux amies inséparables, Mikuan et Shaniss, une multitude de thèmes est abordée. Vivant dans une réserve indienne, elles sont confrontées à la précarité et au racisme (dans les deux sens), mais surtout à la quête de soi. Pendant que l'une se sert de l'école comme ascenseur social, l'autre subit les coups de son compagnon et les grossesses à répétition. Il y a dans ce film la force d'un documentaire comme "Adolescentes" et la réalité portée par des acteurs non-professionnels de l'esprit de ce peuple des Innus. Excellent.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    320 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 août 2021
    Mikuan et Shaniss, deux amies inséparables, grandissent dans une réserve de la communauté innue. Petites, elles se promettent de toujours rester ensemble. Mais à l’aube de leurs 17 ans, leurs aspirations semblent les éloigner

    C'est Myriam Verreault qui adapte le recueil de récits poétiques "Kuessipan : À toi", écrit par Naomi Fontaine. Elles ont écrit le scénario ensemble.

    J'ai mis un peu de temps à pouvoir voire ce drame Québécois, mais je suis finalement totalement ravi car cela en valait la peine.





    J’ai adoré le cinéma venu de chez nos amis Canadiens, et encore une fois celui-ci est à la hauteur. Pour la première fois, je vois un film se déroulant chez les Innus, cette communauté autochtone du Québec. Le tournage c’est d’ailleurs déroulé dans la réserve indienne Uashat. Une immersion totale, d’autant plus que la grande majorité des acteurs ne sont pas professionnel, et issu des Innus.



    Ce contexte est important car Kuessipan va beaucoup tourner autour de l’attachement à une communauté. En effet, le fait de vivre dans une réserve fait que les protagonistes vont être énormément tournée vers les leurs. On sent même une défiance envers ceux extérieur à celle-ci car ils ont l’image de ceux ayant pillé les terres de leurs ancêtres. C’est très intéressant de voir le comportement de chacun entre les parents baignant totalement dans la culture traditionnelle, Shaniss ne s’imaginant pas bouger de la réserve, et enfin Mikuan qui va dénoter avec cela en rêvant d’ailleurs.





    C’est surtout autour de cette dernière que le film va tourner. Comment va-t-elle essayer de s’épanouir, sans pour autant renier les siens. Un jeu d’équilibriste pas évident surtout au vu de la pression sociale indirecte qu’elle a. Afin de se rendre compte réellement de la difficulté que cela doit être, la réalisatrice va insister sur son lien fusionnel avec Shaniss. Deux sœurs de cœur que la vie ne pousse pas dans la même direction. J’ai adoré cette complicité entre elles. Les deux actrices Sharon Fontaine-Ishpatao et Yamie Grégoire sont géniales.

    Le dérouler va donc être très poignant. À de nombreuses reprises on ressent la douleur de ces protagonistes. Ce n’est pas évident pour eux d’évoluer humainement mais il faut passer avec force cette période charnière de leur vie. Les déceptions vont être nombreuses mais il ne va pas falloir baisser les bras. Certaines scènes vont être magnifiques et d’autres extrêmement triste. La réalisation douce nous met dans une situation d’empathie.
    Mélany T
    Mélany T

    29 abonnés 489 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2021
    C'est dommage, la mise en scène manque de moyens et de travail mais le contexte novateur, le joli récit, les personnages forts et la fin émouvante font passer un beau moment.
    Acidus
    Acidus

    641 abonnés 3 666 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2024
    Magnifique long métrage dont l'histoire se déroule au sein de la communauté Innue, un peuple autochtone du Québec.
    Les thèmes ne sont pourtant pas nouveaux: amitié qui se délite face à deux visions du monde, drame familiaux, amour complexe,... Mais sont très bien abordés et développés. Il en résulte une oeuvre sensible avec son lot de scènes émotionnellement fortes, de tendresse et de véritables réflexions comme celles liées à la terre et aux traditions.
    Bravo aux actrices/acteurs qui, sans être professionnels, livrent une excellente prestation.
    lionelb30
    lionelb30

    393 abonnés 2 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    Portrait d 'adolescentes qui vaut surtout pour le coté culturel différent entre deux communautés proche au canada mais éloigné pour nous en france. Intéressant ethniquement de voir ces deux monde.
    Hotinhere
    Hotinhere

    446 abonnés 4 786 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2022
    Un récit d'amitié et d'émancipation sensible et attachant (mais au récit manquant un peu d’intensité) sur deux ado innues dans le Nord du Québec, entre désir d'émancipation et respect des traditions, porté par une interprétation pleine de justesse. 2,75
    Alasky
    Alasky

    298 abonnés 3 098 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2021
    L'amère et bouleversante réalité de la jeunesse québécoise au sein des communautés innues. Dans cette oeuvre on suit des tranches de vies émouvantes et poignantes d'authenticité. Un film d'une grande richesse, à voir absolument.
    Les meilleurs films de tous les temps
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