Avis : LaRoy - Page 2

j'ai adoré ce film. de supers acteurs, une intrigue aux multiples rebondissements, une musique qui nous fait voyager dans l Amérique profonde. On passe un très bon moment qui nous tient en haleine jusqu à la dernière seconde! allez y!

Avec 3 prix à Deauville ce thriller décalé a l’humour noir est aussi une comédie complètement absurde et burlesque. A voir absolument. Une vraie mise en scène de l’Amerique lointaine.

On aura donc eu un double-programme Coen au mois d'avril. Drive Away Dolls réalisé par la moitié de la fratrie (Etan), et LaRoy qui s'inscrit dans le sillage d'un Fargo et Sang pour sang. Même région, même personnages de losers sympathiques, même goût pour l'humour noir et les quiproquos sanglants ; le film de Shane Atkinson est une Coennerie. Ou plutôt il en serait une chimiquement pure s'il avait mis la pédale douce sur les invraisemblances qui parsèment un peu trop le chemin de croix de Ray (John Magaro, nickel). Atkinson aurait pu contourner le problème dans un cadre un peu moins réaliste. Le long-métrage a également du mal à trouver son rythme, et ce malgré les rebondissements farfelus et l'énergie d'un Steve Zahn en détective à Stetson ridicule. C'est son duo avec le malchanceux Ray qui donne les meilleurs passages à LaRoy (par exemple, un interrogatoire un brin sauvage). C'est une belle tentative, en partie ratée donc à moitié réussie.

Laroy est un thriller aux aspects comiques qui se démarque par son écriture intelligente et son casting. Un film simple et efficace à découvrir sans la moindre hésitation!

L'humour noir est un pur régal lorsqu'il est bien maîtrisé, et c'est le cas avec LaRoy. Le réalisateur Shane Atkinson le gère à la perfection en distillant avec subtilité de la comédie avec pour base un polar. Un tueur à gages, un mari trompé, un détective privé raté, tant d'élément pour donner une histoire improbable. Si les grandes lignes sont plutôt sérieuses, c'est le déroulé qui part en vrille. Les personnages sont soient des loosers, soit incontrôlable. John Magaro, Steve Zahn et Dylan Baker se démarquent incontestablement. Résultat, rien ne se passe jamais comme prévu. Le scénario est donc assez imprévisible. Pendant ce temps, on s'amuse des situations incongrues qui sèment la mort au passage. Petite cerise sur le gâteau, on ira même jusqu'à s'attacher aux deux protagonistes au centre de l'enquête.

Grand prix au festival de Deauville (2023), ce premier long métrage de Shane Atkinson s'aventure non sans talent du côté du monde des freres Coen.

Dans une bourgade du Texas ( LaRoy) aussi paumée que le sont ses habitants, un quincailler timide, naïf mais sincère apprend que son épouse, ancienne reine de beauté du canton, le trompe. Les évènements qui s'en suivent le conduisent à ouvrir les yeux et à reconsidérer le cours de sa vie.

Les amateurs de la filmographie des Coen ne manqueront surtout pas " LaRoy" doté d'un scénario qui fait parfois penser à "Fargo", sans atteindre toutefois son niveau de maitrise.

Finalement personne n'est vraiment épanoui à LaRoy, le mensonge est roi dans cet univers corseté qui suit apparemment les figures imposées par les règles sociales.

Le conformisme et les frustrations vont parfois de concert et les tentatives d'échapper à son destin y reconduisent même lorsqu'on prend des chemins de traverse.

C'est sans doute ce que veut montrer ce titre, très réussi qui peut aussi se regarder avec plaisir, animé par la simple volonté de se distraire.

Prenez une pincée de Bagdad, café, une gorgée de Paris, Texas, et vous dégusterez avec jouissance une histoire qui n’a aucun sens, sauf de vous faire rigoler et de vous scotcher à votre fauteuil.

Film indépendant qui rappelle furieusement les frères Cohen période "The Crossing". Une esthétique bien underground et des acteurs haut en couleur. Je me suis bien amusé à suivre les péripéties de cette bande de bras cassés !

« Il faut toujours terminer ce qu'on a commencé. » Dans ce cas précis, il y a beaucoup de personnes qui veulent aller au bout de cette étrange histoire. Un mari trompé, un détective privé, un tueur à gages, un avocat tué, un petit escroc, un homme victime de chantage, des amants qui ne se cachent même pas, des strip-teaseuses... Avec son premier long-métrage, on peut dire que Shane Atkinson n'a pas peur de nous perdre avec cette histoire alambiquée, tous ces personnages et ces connexions insoupçonnées. Dans l'esprit des comédies policières des frères Coen, "LaRoy, Texas" est un film tragi-comique et absurde, un périple parsemé d'humour noir qui est plaisant à suivre même si ce n'est jamais hilarant. C'est plutôt l'histoire qui a capté mon attention grâce aux nombreux rebondissements qui la rendent imprévisible. Bref, c'était sympa et divertissant même si on a juste envie de secouer Ray pour qu'il ouvre les yeux...

Ray s’apprête à mettre fin à ses jours après avoir appris que sa femme le trompe. Jusqu’au moment où un inconnu fait irruption et le confond avec un tueur à gage qu’il a engagé…

Des personnages haut en couleur, des loosers sympathiques perdus au beau milieu du Texas, au coeur d’une histoire qui ne cesse de prendre des proportions abracadabrantesques, où il est question de tromperies, chantages et meurtres.

Nul doute que pour son premier long-métrage, Shane Atkinson s’est (fortement) inspiré du cinéma des frères Coen, car Fargo (1996) n‘est jamais bien loin. Certes, ce n’est pas désagréable à voir, c’est absurde et parfois grotesque et le casting y est pour beaucoup, mais au final, LaRoy (2024) ne parviendra jamais à marquer les esprits et s’oubliera aussitôt.

Trop de rebondissements qui ne sont là que pour nous maintenir en haleine pendant 2 longues heures et côté scénario, il y a un air de déjà vu qui colle au film sans discontinuer, dommage.

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LaRoy est une petite bourgade (imaginaire) du Texas. Ray, loser pathétique qui gère un magasin de bricolage avec son grand frère, un bellâtre coureur de jupons, découvre que sa femme, une ancienne miss, le trompe. De désespoir, il s’apprête à se suicider quand une succession de quiproquos le met sur la route d’un tueur à gages venu remplir un contrat et empocher un magot.

Plane sur "LaRoy" l’ombre des frères Coen, et plus encore celle de "Fargo" dont il reproduit le schéma, sinon le climat. Même personnages de sympathiques nobody, mêmes successions improbables d’événements inattendus, même déchaînement de violence dans un patelin sans histoires…. Chaque acteur de "LaRoy" ressemble à un autre, plus connu : John Magaro, le héros, à Steve Buscemi, Steve Zahn, le détective privé coiffé de son Stetson, à Woody Harrelson, Dylan Baker, le tueur à gages méthodique à William H. Macy et Matthew Del Negro à Matt Dillon ou à Matthew McConaughey.

Impression de déjà vu ? Certes. Mais cela n’a pas suffi à entamer mon plaisir. Car LaRoy est fichtrement bien troussé. Son scénario contient juste ce qu’il faut de rebondissements pour retenir l’attention pendant ses presque deux heures. Et son ton est toujours juste, qui ne se prend jamais au sérieux sans pour autant sombrer dans la bouffonnerie.

Je ne suis pas sûr que ce film me laissera une marque mémorable. Mais la qualité d’un film dépend-elle de la marque qu’il laisse ? J’aurai passé un bon moment devant "LaRoy" – un argument que je récuse régulièrement quand on me l’oppose – et, pour une fois, je trouve cet argument-là parfaitement recevable.

Multi-primé au festival de Deauville, "La Roy" est un thriller imprégné d'humour noir, explorant les tribulations d'un mari trompé. Cependant, l'ombre des références à Tarantino ou aux frères Coen plane lourdement. Bien que doté d'une écriture ambitieuse, le film peine à maintenir un rythme soutenu, compromettant ainsi son impact narratif.

Les premieres minutes sont pas mal et c'est tout. La suite devient rapidement ennuyeuse , le rythme est lent , le scenario en lui meme n'est pas si mal mais la réalisation quelconque.

Un film à l'esprit clairement Coenesque, avec ses quiproquos, ses personnages atypiques et losers (mais ne manquant pas forcément de ressources), et sa touche d'humour noir.

Un premier long doté d'un chouette casting et assez plaisant à suivre, et ce malgré un ensemble auquel il manque de la personnalité et du rythme, sans doute un peu trop écrasé par l'hommage qu'il veut rendre au cinéma des deux célèbres frères cinéastes. 6,5/10.

Un film qui rappelle beaucoup l'œuvre des frères Coen, mais dont la comparaison n'est guère à son avantage. Ici, en effet on oublie jamais le scénario, trop écrit, les rebondissements trop nombreux. Les personnages en souffrent, perdant leurs crédibilité et leurs consistante. bref, peu de choses à sauver à mes yeux, l'engouement pour ce film m'échappe