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    Etat limite
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    traversay1
    traversay1

    3 179 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2024
    L'affiche d’État limite montre un homme en blouse blanche, au pas pressé, comme si une urgence l'imposait. Ce médecin, c'est Jamal Abdel-Kader, "psychiatre mobile" qui arpente les couloirs et les escaliers de l'hôpital public, à Clichy, œuvrant dans tous les services de l'établissement. De fait, le réalisateur du film, Nicolas Peduzzi, oppose le rythme effréné de l'hôpital, où la notion de rentabilité a pris le pouvoir, au temps que le praticien tient à aménager pour ses patients, en dépit du chaos ambiant. Le documentaire montre parfaitement que l'écoute et l'humanisme de Jamal ne sont plus en adéquation avec un système de soins qui part à vau l'eau et que son travail est celui d'un Sisyphe qui s'épuise à la tâche, comme lui rappelle un mal de dos de plus en plus présent. Nicolas Peduzzi fait exister la parole des patients, le traitement de la souffrance mentale (ne juge t-on pas une société à la façon dont elle traite ses "fous" ?), le mal-être du personnel soignant mais n'oublie jamais l'amour du métier d'un médecin qui résiste encore, pour combien de temps, à une lame de fond cynique, venue de plus haut, et qui n'a que faire des états d'âme d'un réparateur des âmes qui croit toujours, lui, aux vertus de la compréhension, de la parole et du réconfort.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    342 abonnés 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2024
    Dans ce documentaire très réaliste, le réalisateur suit le quotidien d’un psychiatre d’origine syrienne seul à intervenir dans les différents services de l’hôpital Beaujon. Nous sommes plongés dans cet univers hospitalier et dans ce métier très prenant sur le plan physique et moral. Le film nous fait constater le manque de moyens proposé par l’hôpital public au regard des besoins des patients concernés. Le réalisateur met très bien en valeur le travail de ce psychiatre et de son équipe et nous fait réfléchir sur l’avenir du service public dans le domaine de la santé où le dévouement et la surcharge de travail n’est pas bien considéré.

    Bernard CORIC
    velocio
    velocio

    1 203 abonnés 3 048 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2024
    "Etat limite" nous fait suivre le quotidien de Jamal Abdel Kader, le seul psychiatre de l’Hôpital Beaujon, un hôpital de 464 lits situé à Clichy dans les Hauts-de-Seine. Agé de 33 ans au moment de sa rencontre avec le réalisateur, Jamal Abdel Kader a presque toujours vécu au sein des hôpitaux, ses parents, des médecins syriens réfugiés en France, étant logés dans un logement de fonction d’un hôpital. Seul psychiatre de l’hôpital Beaujon, Jamal Abdel Kader, très investi dans son travail, se doit de courir d’une consultation à l’autre, d’un service à l’autre. Très conscient que la psychiatrie est sans doute l’élément le plus malade d’un hôpital public lui-même très malade, il s’efforce de compenser le manque de moyens par une si grande implication qu’elle en arrive à nuire à sa propre santé. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-etat-limite/
    Yves G.
    Yves G.

    1 329 abonnés 3 326 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2024
    À l’hôpital Beaujon, à Clichy-sur-Seine, où son père était hospitalisé, le documentariste Nicolas Peduzzi (Southern Belle, Ghost Story) a rencontré par hasard le docteur Jamal Abdel-Kader. Psychiatre mobile d’un hôpital qui n’a plus de service de psychiatrie, ce docteur d’origine syrienne est appelé par ses collègues d’autres services pour faire face aux cas psychiatriques les plus graves qui se posent à eux. Le documentariste a mis ses pas dans ceux de ce jeune médecin idéaliste dont la profession et le temps qu’il souhaite accorder à chacun de ses patients s’accommodent mal des cadences démentielles de l’hôpital public.

    Des documentaires, des fictions, et même des séries sur l’hôpital, on en a vu treize à la douzaine, avec son lot de services débordés, de malades incontrôlables et de soignants dévoués : pas plus tard que le mois dernier "Madame Hofmann" et les deux derniers volets de la trilogie de Nicolas Philibert commencée par "Sur l’Adamant", "Notre corps" de Claire Simon, la formidable série "Hippocrate" avec la non moins formidable Louise Bourgoin et le film éponyme tourné quelques années plus tôt par le même Thomas Lilti, "H6" à Shanghai, "La Fracture" de Catherine Corsini, "Voir le jour" avec Sandrine Bonnaire qui se déroulait dans un service de maternité, "Patients" de Grand Corps Malade, "Pupille", un film quatre étoiles, "De chaque instant", le documentaire de Nicolas Philibert sur la formation de jeunes infirmières, "Premières urgences" dans un service d’urgences d’un hôpital public du 9.3, "Sage-Femmes", etc.

    "État limite" vient s’ajouter à cette liste déjà bien longue. J’ai posé la question à son réalisateur pendant le débat qui a suivi sa projection, en lui jurant qu’elle n’était pas fielleuse. Pourquoi aller voir votre film plutôt qu’un autre de cette longue liste qui en compte d’excellents ? Sa productrice et lui m’ont répondu que tous les grands sujets – l’amour, la vie, la mort – avaient été déjà traités au cinéma et que s’il fallait s’interdire de les traiter à nouveau, on ne tournerait plus aucun film. Ils ont souligné que si les films sur l’hôpital étaient nombreux, le portrait d’un psychiatre d’un hôpital public était lui inédit. Ils auraient pu me rétorquer que le public n’a peut-être pas vu les films que je venais d’énumérer et trouverait de l’intérêt à celui-ci indépendamment des autres.

    J’aurais voulu leur poser une autre question. À quoi tient l’intérêt que voue le cinéma depuis quelques années au monde hospitalier ? Certes le cinéma s’était intéressé à l’hôpital avant les années 2000 – même si je peinerais à citer plusieurs films qui s’y déroulent sinon Vol au-dessus dun nid de coucou. À quoi doit-on la multiplication de films qui s’y déroulent. Est-ce en raison du potentiel cinématographique de ce lieu clos ? est-ce parce que s’y jouent des enjeux éthiques ? parce que s’y trouve un concentré de société ?
    Flotibo
    Flotibo

    44 abonnés 1 441 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2024
    Vu sur Arte, un documentaire fort qui en dit long sur la prise en charge de la psychiatrie dans notre société actuelle et l'état de de délabrement de notre hôpital public. Très bien mis en images et en musiques. A voir !
    Loïck G.
    Loïck G.

    303 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2024
    Quand le service public , n’est plus un service, et encore moins public, un homme qui se dit « complice » de cette dégradation des soins, tente de résister. Entouré de quelques soignants ( que l’on voit très peu ) , souvent seul, Jamal Abdel Kader arpente les trois étages de son service où sont disséminés ses patients. Il est toujours attentif, précautionneux et souvent désespéré de ne pouvoir agir dans l’instantané. « Je fais de la relation, et ce n’est pas prévisible ». Spécialisé dans plusieurs domaines de la médecine, l’Hôpital Beaujon à Clichy en exclut ainsi ipso-facto la psychiatrie Manque de personnel, de lits, de moyens … « Si je voulais faire mon métier correctement, je partirais de l’Hôpital qui ne remplit pas son rôle de service public ». Pour l’heure il résiste. Une vocation de service public.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Patricia Franchini
    Patricia Franchini

    45 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2024
    Ce film est un portrait déchirant et punk d'une institution à l'agonie. On n'a jamais vu un psychiatre aussi investi ni aussi seul, à voir absolument !
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    30 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2024
    Du portrait humaniste d'un psy engagé au delà des limites, il se dégage l'interrogation sur les raisons d'un État omnipotent et cependant désarmé sur ses fonctions essentielles. Comme le prolongement des échanges avec certains malades.
    Lila C.
    Lila C.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 octobre 2023
    Excellent documentaire où on suit au plus près, sans jamais avoir le sentiment d'être intrusif, le quotidien d'un psychiatre, profondément humain et engagé dans son métier malgré la charge, beaucoup trop lourde qui lui incombe dans ce grand hôpital parisien. Et le portrait, en creux, d'un service public porté à bout de bras par des hommes et femmes qui y croient encore alors que l'Etat, lui, abandonne sa charge. Rageant. Et aux citoyens que nous sommes de changer la donne.
    lafeepourquoipas .
    lafeepourquoipas .

    4 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2024
    Extraordinaires, dans tous les sens du terme, le talent et la passion de ce médecin, et sa représentativité aussi, car beaucoup se reconnaîtront dans ce portait du "dernier des Mohicans" qui y croit encore, sur les épaules de qui ça repose, et qui se rend compte un jour qu'il n'y arrivera plus.
    Faisons collectivement bloc pour que le service public, dans tous ses aspects, ressemble à nouveau à son nom, ne serait-ce qu'en hommage à tous les humains blessés racontés dans ce talentueux documentaire.
    Domvill
    Domvill

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2024
    du cinéma documentaire dans un hôpital psychiatriques vidé de ses effectifs....et la personnalité du médecin chef ultra présent dernier pilier...
    Mox
    Mox

    2 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2024
    Documentaire poignant de vérité, juste et humaniste. On suit le quotidien d'un psychiatre seul au milieu d'un système hospitalier qui s'écroule et broie les patient avec lui.
    Un beau documentaire à voir.
    Norbu
    Norbu

    13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mai 2024
    Dote d’une intelligence verbale remarquable, ce fils de deux médecins égyptiens dont l’un au moins était chirurgien, fait preuve de bienveillance, d’implication de tout instant tout en gardant une distance critique envers lui-même et l’institution qui l’emploie, l’hôpital public.

    Il traite ses patients tels des égaux. Il échange avec les internes avec une science maïeutique très fine. On ne peut que tomber amoureux de ce célibataire en or, fragile avec ses longs doigts de pianiste, son nez aquitain et ses sentences bien troussées comme “je voudrais que vous puissiez expier sans vous nuire à vous même” .

    Le jeune homme à qui le documentaire est dédicacé a un visage martyrisé par la souffrance et semble tellement sage, malgré son jeune âge et ses difficultés que vous ne pourrez pas rester indifférent.

    Ce documentaire est à regarder absolument. Il vous fera vouloir payer plus d’impôts, si c’était possible, pour nos services publics.
    Sandra
    Sandra

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2024
    J'ai eu l'occasion de rencontrer ce docteur aux urgences, son humanité me touche et donne confiance en l'être humain. oui, il faut changer le système de soins et que chacun trouve sa place. Sa gentillesse, son respect pour autrui, sa douceur et son dévouement doivent tous nous inspirer.

    J'ai revu le documentaire ce soir. Ce docteur me donne vraiment foi en l'être humain. Nous pouvons faire collectivement progresser les choses. C'est de notre devoir à chacun d'aider plus faible que nous.
    Bernard BOUVIER
    Bernard BOUVIER

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2024
    Excellent film qui mets bien en évidence les problèmes de fonctionnement des hôpitaux en général et de la psychiatrie en particulier.
    Les meilleurs films de tous les temps
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