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    JusteMoi
    JusteMoi

    35 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 28 avril 2024
    Pour moi, cette série est l'exemple parfait du renouveau de la série d'horreur.
    La saison 1, angoissante à souhait, m'avait laissée avec un goût amer. Le thème du racisme est abordé de manière trash, l'angoisse monte peu à peu, on se sent mal, perturbé par ce que l'on voit, tel un témoin impuissant.
    La saison 2 m'a happée tout de suite. Le personnage d'Edmond est dingue et l'acteur qui joue ce rôle est tout simplement incroyable. Il fait flipper à mort.
    Alors oui, il y a des scènes à éviter si on est sensible, mais sinon il faut vraiment voir cette série incroyable à l'ambiance glauque.
    Spider cineman
    Spider cineman

    122 abonnés 1 842 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 14 mai 2024
    Série essentiellement basée sur le traumatisme du racisme d une famille noire qui s installe au milieu d une communauté blanche en californien pour oublier son expérience de Caroline du Nord… une pincée de fantastique en prime … certes, au fil des premiers épisodes ça tourne en rond. L intrigue monte en intensité et horreur vers le 5e épisode… enfin, évidemment ce n est pas pour les âmes sensibles.
    Mang'Art Kush
    Mang'Art Kush

    9 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    1,5
    Publiée le 6 mai 2024
    La saison 1 n’était pas parfaite mais c’était regardable, cette saison 2 est un sacrilège. Elle n’a pas de véritable intrigue et les acteurs sont assez médiocres, c’est une énorme perte de temps. La série n’arrive pas à se décider, et le côté surnaturel est de trop une grande déception
    Johan Delebecq
    Johan Delebecq

    170 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 11 août 2021
    Ca me fait marrer les gens qui mettent 1 étoile en disant « je n’ai pas envie de voir de la souffrance a n’en plus finir ».

    Si encore ce n’était que pure fiction mais malheureusement , c’est le genre de chose qui s’est sans doute passé (dans une moindre mesure … ou pas), et c’est peut-être pour cela que c’est parfois difficile a regarder et on sait tous comment certains peuvent réagir face a la peur des autres.

    Une série a voir pour comprendre des choses et des comportements qui, je l’espère, appartiennent au passé.
    C’est beau de rêver.
    labadens
    labadens

    3 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 19 mai 2024
    Très déçu par cette série. On est loin de Us et Get out qui parvenaient à faire monter l'angoisse.
    Ici les personnages m'ont tous laissé indifférent. Leurs réactions aberrantes y sont sans doute pour quelque chose. (exemple : au bout de 5 jours, chaque membre de la famille est déjà victime d'hallucinations et passe son temps à discutailler avec son ami imaginaire )
    Les noirs sont gentils , victimes perpétuelles, et tous les blancs sont monstrueux ; des situations non crédibles pour un propos manichéen. .
    La Californie en 1953 ce n'est pas le Mississipi ou l Alabama ...
    Dés le premier épisode, le décor est planté et scellé. il n'y aura pas de réelle évolution. Juste une escalade plate et entendue.
    Une série qui se veut choquante, et qui ne relève assez souvent du Grand Guignol.
    .Et vas-y que je te tire sur la corde sensible , le pathos est convoqué moult fois !
    La cible de la série ? Les pro-wokisme et la communauté Afro-américaine..
    Amani Shaketo
    Amani Shaketo

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 28 mai 2021
    Cette série n'est pas pire que AHS. Mais poir les personnes qui ont mit une étoile ou deux je comprends. Voir la réalité en face est très difficile. D'autant que ce sont des horreurs qui auraient pu arriver à n'importe quel noir américain de l'époque. Les esprits en moins. Justement, parlant des esprits, ils ne sont que la matérialisation de traumatismes et de frustrations tellement récurrents qu'ils en deviennent des égrégors.

    Je ne pense pas que le fat soit d'accuser la communauté blanche, mais de faire comprendre aux téléspectateurs ce que le racisme peut engendrer chez les personnes qui la subissent.

    Si nous ressentons de la colère, de l'incompréhension, de la peine etc, alors imaginons les personnes qui doivent encore subir le racisme de nos jours, avec une histoire empreinte d'i tolérance.

    La question ici est, comment comprendre et cohabiter avec "eux", qui sont source de tant de colère ? Comment être tolérant à l'intolérance.

    spoiler: La scène du White face avec tous ces élèves choqués pour moi c'est la meilleure de toute. Plus puissant il y a pas.
    KING KENTO
    KING KENTO

    12 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 6 mai 2024
    La saison 1 m'avait déjà laisser sans voix, mais alors la saison 2 est vraiment sans égal. C'est une série d'anthologie horreur un peux comme "american horror story" sans ce côté Ryan Murphy à la barre. Les scènes sont toutes bien soignées, les acteurs jouent parfaitement bien. Je trouve que la série ne dénonce pas seulement la bêtise humaine "racisme", c'est intelligemment bien écrit. Une des meilleures série horreur après "american horror story" pour moi.
    Bryan V.
    Bryan V.

    66 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 13 avril 2021
    Them est une série distribuée par Amazon Prime Vidéo. C'est une série d'anthologie d'un genre fantastique et horrifique muni d'un faux soupçon dramatique qui a pour sujet de chacune des saisons, le racisme. Je ne vous cache pas que cela a de grands airs à la Jordan Peele, on pourrait même facilement faire un parallèle à son long-métrage US (en plus, on retrouve l'actrice du film "Shahadi Wright Joseph"'), car il faut l'avouer que rien qu'à la vue de la distribution et des sujets traités, on pense immédiatement à ce réalisateur qui a toujours tendance à transmettre ce style de message/intention à l'écran et pourtant, il n'est même pas dans ce projet. Après, je ne vous cache pas qu'il y a aussi comme une allure à la American Horror Story et non pas seulement pour son idée de série d'anthologie horrifique.

    Cette série horrifique donne l'impression à la fois de jouer la carte de la critique sociale pour rapidement se glisser dans une critique raciale abordée de manière historique et surtout d'une façon réaliste, il y a comme un air d'histoire vraie dans la manière de présenter le spectacle. D'ailleurs, pour revenir sur l'aspect historique, nous nous retrouvons ici en plein cœur des années 50, une période difficile pour les personnes de couleur à cette époque et dans cet état et la série le démontre à sa façon avec parfois même des références véridiques à l'appui. Quant à la réalisation et la mise en scène tout est parfait et très beau avec une bonne cohérence dans la temporalité.

    C'est sinistre et dérisoire, la bonne réalisation permet au mieux de faire transparaître ce sentiment de folie et de malaise, il y a une vraiment bonne ambiance glauque et intrigante avec de bons jump scares au passage. L'ensemble nous tient parfaitement en haleine tout le long, et même si c'est souvent horripilant (en même temps avec le sujet du racisme, il y a de quoi mettre les nerfs.), en plus elle sait également être flippante ! Cette série est très intense et l'intensité ne cesse de grimper et nous faire passer par un tas de sentiments tout au long de la saison.

    Enfin bref, cette série a rapidement été un gros coup de cœur et ça, dès le premier épisode, après ça, mon amour pour cette série n'a fait que s'intensifier, tout comme la qualité constante et géniale. Une série aussi énervante qu'angoissante, elle ne laissera certainement personne indifférent après son visionnage. C'est une belle pépite horrifique à voir absolument pour les amateurs (ou pas) du genre !
    Pascal I
    Pascal I

    685 abonnés 4 073 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 26 juillet 2021
    Quelle claque ! Scénario choc, mise en scène, interprétations et photographie. Des jeux d'acteurs (implications) comme beaucoup de réalisateurs aspireraient d'avoir, une mise en scène très subtile, scènes sans filtres et dialogues travaillés, cinglants. Tout cela sur un racisme nauséabond, coopté, voir industrialisé et à ciel ouvert à l'époque (pas si lointaine). Le traitement des traumatismes, avec un choix orienté "surnaturel", donne de l'épaisseur à l'ensemble (voir les interviews des acteurs/réalisateur sur Amazone prime). 10 épisodes ne suffisent pas pour tout aborder mais donnent ici, sur une base de faits réels, l'innommable. 4.5/5 !!! (en souhaitant que la seconde saison, commandée, soit à ce niveau).
    ffred
    ffred

    1 537 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 7 juin 2021
    Voilà sans doute la série qui m’a le plus perturbé depuis la première saison de The handmaid’s tale. Déjà sur le racisme et la ségrégation dont étaient victimes les noirs américains dans les années 50. Puis sur le côté fantastique bien flippant. Techniquement c’est superbe, belle reconstitution historique, belle mise en scène et interprétation au top. On pense beaucoup aux films de Jordan Peel et un peu aussi à The Witch. Une série dérangeante et glaçante très réussie et qui vaut le coup d’œil. Je conseille fortement.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    600 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 22 avril 2021
    Quand on découvre la première création de Little Marvin, on a du mal à ne pas penser à la vague horrifique initiée par Jordan Peele avec "Get Out" et "Us". Avec le racisme comme fil conducteur, "Them" racontera une histoire par saison, à la manière de la série d'anthologie "American Horror Story". Cette première saison se déroule en 1953, en pleine expansion du marché immobilier américain. On y suit la famille Emory, des afro-américains de Caroline du Nord qui déménagent à Compton, un quartier résidentiel de Los Angeles entièrement blanc. Pensant échapper aux lois Jim Crow (celles qui ont instauré une ségrégation raciale dans les lieux publics), cette dernière va bien vite être confrontée au racisme polluant du voisinage. Mais sous le soleil éclatant de Californie, à l'ombre des résidences pastel se cachent d'autres démons...
    Puissante, effrayante, malaisante, intelligente et extrêmement bien interprétée, "Them" fait partie de ces séries qui nous glace le sang et qui marque les esprits sur le long-terme. Il suffit de prendre connaissance du contexte social et politique de l'époque pour nous terrifier. En cela, le premier épisode fait office de coup de poing car il nous fait vivre le cruel processus du racisme ordinaire, plantant un climat on ne peut plus oppressant et anxiogène. La quête première d'une vie paisible et idyllique dans une charmante banlieue est ici pourrie de l'intérieur, dévastée par une succession de persécutions en tous genres, faisant naitre paranoïa et angoisse au sein de la famille... L'axe volontairement réaliste est éprouvant, servi par des scènes choc désagréables et profondément pertinentes. On essaye de se rassurer en replaçant l'histoire dans son époque mais les récents événements tragiques qui ont fait émerger le mouvement Black Lives Matter sont la preuve que "Them" aborde une question intemporelle et d'actualité ! On sent que l'imaginaire du créateur en est directement impacté et il réussit à rendre palpable cette insondable rage qu'on ne peut vraiment connaitre à moins d'en avoir été victime... Ainsi, en tant que spectateur de cette horreur humaine, de l'incompréhension nait un sentiment d'injustice qui aboutit à une profonde haine face aux scènes les plus insoutenables... Ici, rester indifférent n'est pas une option.
    Fort heureusement, la série se distingue autant par sa forme que par son fond ! En effet, que ce soit par ses mouvements de caméra, son montage, sa reconstitution des 50's, ses musiques ou encore son générique, "Them" adopte une esthétique globale très inventive et alléchante. Les parti pris viennent constamment nous surprendre, s'éloignant habilement des traditionnels jumpscares. La forme nous séduit et nous happe pour mieux nous impliquer émotionnellement dans ce récit cauchemardesque. En parallèle à celui-ci, et au risque d'en perdre certain en cours de route, une histoire de fantômes se profile. Personnellement, je trouve que l'intrusion du surnaturel permet de tenir face à l'insupportable. Ça nous ramène à la fiction, à l'horreur populaire. Véritablement flippantes, ces visions figurent également les démons intérieurs de chacun des membres de la famille.
    Enfin, la série n'aurait pas autant d'impact sans l'interprétation incroyable des acteurs. Ils se donnent corps et âmes, ce qui procure authenticité et véracité à l'ensemble. Je suis admiratif de leurs investissements et je me suis même parfois demander comment ils réussissaient à vibrer autant. En écoutant une interview, j'ai appris qu'un psy se trouvait sur le plateau lors des scènes les plus rudes, leur permettant de s'investir au bon endroit, sans "se faire mal". C'est dire l'exigence émotionnelle qu'impose le scénario ! Deborah Ayorinde est la révélation du show et dessert une performance nuancée, poignante et mémorable, jouant constamment sur un fil, entre folie et lucidité. À ses côtés, Ashley Thomas délivre une belle puissance de jeu, à la hauteur de sa partenaire. Je n'hésiterai pas à parier qu'on retrouvera leurs noms parmi les nommés des prochains Golden Globes. Il en va de même pour Alison Pill, l'horripilante voisine vénéneuse, de plus en plus complexe au fil des épisodes. Shahadi Wright Joseph et Melody Hurd, pour leur jeune âge, sont brillantes et déconcertent plus d'une fois par leur aisance à s'investir dans des scènes si violentes. Parmi les seconds rôles, nombreux sont ceux qui m'ont surpris mais Jeremiah Birkett est sans doute celui qu'il faut mentionner. Via son personnage de clown peinturluré, il façonne l'un des rôles les plus perturbants et flippants que j'ai pu voir. Preuve en est avec mes quelques nuits agitées suite à mon visionnage...
    Si j'avais un reproche à faire à "Them", ce serait sa fin. Car, au vu du calvaire de ce bref séjour à Compton, j'aurai aimé quelque chose de différent. C'est à mon goût trop lisse, trop propre et rien n'est laissé en suspens. Tout retombe (presque) sur ses pattes, donnant bonne conscience à Little Marvin qui rend gentiment justice à ses personnages...
    Mais sinon, "Them" est bel et bien une petite pépite à ne pas louper, se hissant parmi les meilleures productions originales Prime Vidéo. Au-delà des émotions vives qu'elle procure, cette tragédie fantastique met en lumière les paradoxes d'un pays qui a évolué sur le socle de la violence et de l'esclavagisme.
    Yoan Yu
    Yoan Yu

    1 critique Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 19 avril 2021
    A travers le surréalisme, révéler les faits réels.
    Les surprises se montrent petit à petit, décoré avec différents styles dans chaque épisode.
    Cinévore24
    Cinévore24

    307 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 24 avril 2021
    10 jours en enfer.

    Série anthologique, ce "Them" pourrait s'apparenter à une sorte de "Shining", transposée dans l'ambiance colorée et soignée d'un quartier résidentiel de Los Angeles dans les années 50.

    Une ambiance faussement conviviale qui va basculer avec l'arrivée d'une nouvelle famille un peu "différente".
    Un jeu de massacre va alors très vite se mettre en place devant nos yeux, qui va engendrer une progressive mais inéluctable plongée dans la folie pour cette nouvelle famille, les Emory.

    Une série d'épouvante urbaine, où le mal peut avoir différents visages, qu'ils soient humains ou inhumains, mais ont un ennemi en commun : ceux qui ne leur ressemblent pas.

    Craignant au tout début un certain manichéisme dans sa manière d'aborder l'injustice et la violence raciale (comme l'ont fait beaucoup d'autres séries américaines ces dernières années, avec plus ou moins de réussite), le récit va très vite plus loin que ça.

    En plus de cette histoire de quartier bouleversé, cette première saison est aussi une histoire de démons intérieurs, qui se nourrissent du traumatisme de chaque membre de la famille Emory, les poussant dans leurs retranchements ultimes, et jouant de manière malsaine avec leur pulsions de culpabilité et de rage.

    Et c'est la combinaison de ses deux aspects, social comme horrifique, qui rend cette série si prenante et déstabilisante. Et plus que simplement de l'horreur, c'est ici une sorte de terreur insidieuse (et jusqu'au-boutiste) qui s'empare de nous comme elle s'empare de nos protagonistes au fil des épisodes.

    S'inspirant un peu du principe de la maison hantée, tout en élargissant son terrain de jeu, "Them" nous dévoile des monstres aux multiples visages dans un monde qui ne tourne pas rond.
    Et nous pose cette question : doit-on les accepter, les fuir, ou leur faire face et les combattre, quelles qu'en soient les conséquences ?

    Bref, une très belle réussite qui ne laisse pas indemne, et à découvrir bien évidemment.
    elriad
    elriad

    391 abonnés 1 797 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 17 avril 2021
    Le moins que l'on puisse dire est que cette série est marquante, pour ne pas dire traumatisante. Et pourtant, même si la réalisation est parfaite, si les comédiens sont impeccables, la photo léchée, l'aspect anxiogène qu'elle procure dans la moindre de ses scènes, elle soulève bien des questions. Et aussi bien des reproches. Outre le fait que Little Marvin, dans sa première réalisation derrière la caméra, assume délibérément une violence décomplexée pour ne pas dire complaisante sans laisser la moindre respiration au spectateur, le réalisme dans le mélange qu'il fait entre le drame social et les métaphores horrifiques ne sont pas toujours heureuses, et la confusion du propos, ici le racisme, finissent par se déliter. L'action se situe au début des années 20, lors de ce que l'Histoire appelle " the Great Migration, où plus de 6 millions de noirs américains du sud rural migrèrent vers les grandes villes. La famille Evory qui a vécu un drame terrible dans le sud débarque dans un quartier de Los Angeles, où ne résident que des blancs racistes qui n'auront d'autre obsession que de les faire partir. Le postulat est posé. Prometteur. Et suffisamment fort à lui seul pour ne pas rajouter de la violence à la violence comme avec l'histoire du kidnapping de la voisine, alourdissant jusqu’à l’écœurement le propos.
    A l’arrivée, si la série, réservée à un public averti est efficace, elle manque cependant de subtilité, en incluant par exemple une bonne âme, un blanc tolérant ( si, si, il en existait à l’époque) rendant plus crédible une situation explosive et ostensiblement partisane de la part du réalisateur.
    Marc Gautier
    Marc Gautier

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 27 juillet 2021
    Série remarquable a tous les niveaux, mais difficile a regarder, tant l'expérience du spectateur par identification, est prégnante ,marquante, persistante...

    Le premier épisode fixe bien la tonalité générale de la série, dure, angoissante, conçue et réalisée avec une grande intelligence.

    A consommer sans modération a condition d'avoir le moral bien accroché
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