Avis : Avant que les flammes ne s’éteignent - Page 2

Le film que propose Mehdi Firki est-il un bon film de cinéma ? Avant de trancher sur quoi que ce soit d’autre, c’est cette question là qu’il faut poser. Sans être follement original dans sa réalisation, dans sa construction, dans sa mise en scène, je suis tentée de dire oui. « Avant que les Flammes ne s’Eteignent » est un film court (1h35), ramassé et bien rythmé. Peu de flash back (juste une scène d’anniversaire à la fin), avec quelques bonnes idées spoiler: (comme l’arrestation de Karim racontée uniquement par le son, ou la présence de Karim à ses propres funérailles, en observateur juste derrière ses deux sœurs)
, une mise en scène très propre et une musique un peu répétitive, un peu lancinante, qui est plutôt bien utilisée. Le film accroche le spectateur pour ne plus le lâcher, jusqu’au générique final qui montre les vraies images des vraies familles au combat pour la mémoire de leur fils/frère/petit ami. Lors de ce générique de fin, on reconnait des visages que l’on n’a pas oubliés, et si on ne les a pas oubliés, c’est précisément grâce aux combats de ces gens en deuil : CQFD. Au final le film ne parle pas d’un gamin tué lors d’une interpellation et des policiers qui l’ont contrôlé, mais d’une famille qui décide de se battre contre l’institution policière et judiciaire, tout en sachant pertinemment ce que cela va lui couter. C’est la grande sœur, incarnée par une Camélia Jordana très impliquée, qui monte au créneau. J’aime bien cette actrice courageuse, qui assume ses engagements, je la trouve entière et elle incarne parfaitement Malika, dans toutes ses contradictions. Jeune épouse et mère de famille, elle avait des relations tendue avec son frère (qui n’était clairement pas un ange) et c’est une sorte de réconciliation post-mortem qu’elle tente, inconsciemment. A ses côté, des rôles bien tenus par Sofiane Zermani, Sonia Faidi, et les toujours impeccables Samir Guesmi et Sofian Khammes. Ce sont de beaux seconds rôles, pas anecdotiques, avec leur vraies problématiques et leur vraies histoires personnelles, pas juste des faire valoir du rôle principal. Le scénario de « Avant que les Flammes ne s’Eteignent » est une pure fiction, qui fait quand même sacrément écho à l’affaire Adama Traore, ce serait-ce que dans les circonstances de la mort de Karim. Le film montre comment les familles, démunies devant les institutions et écrasées par le deuil, sont piégés d’emblée. spoiler: Elles veulent évidemment récupérer le corps de leur défunt et le faire inhumer, et en faisant cela, elles se piègent elles-mêmes car plus aucune expertise, plus aucune démarche judiciaire ne sera possible
. Il leur faut du courage et de la rage à un moment où personne n’en aurait. Et puis, on leur demande de calmer les émeutiers comme si elles en étaient responsables : spoiler: la visite des policiers, armés d’intentions louables mais très maladroite, ne pouvait que dégénérer.
Le scénario prends d’emblée la parti de ne montrer qu’un côté du miroir, celui de la victime et de sa famille. La police est filmée comme une sorte de bloc solidaire et sans visage, donc un peu inhumain par essence. On peut le déplorer, parce que c’est faire fi un peu facilement des nuances qui peuvent exister de ce côté-là du miroir, de policiers qui ne veulent plus faire bloc, de policiers qui doutent, qui ont peur, qui s’interrogent. Plus le film avance, plus on se rend compte que Karim n’est pas blessé en garde à vue mais sur la voie publique, ce qui ne manque pas de poser des questions que le film élude (les témoins, l’enquête interne, les éventuels mensonges concertés, les doutes aussi, donc…) En se concentrant sur la famille, sur Malika, sur son combat et le prix qu’elle doit payer, le film parle presque davantage plus du deuil que des violences policières. On peut trouver comme moi le film un tout petit peu bancal, un tout petit peu inabouti tout en reconnaissant que sur le fond, il y a des choses à en tirer.

Décidément Camelia jordana a encore frappé, un film "engagé", totalement manichéen, soit disant inspiré de faits rééls et soporifique. On ne doit pas du tout vivre dans le même pays parceque les faits que je constate dans mon pays n'ont rien à voir avec ce que ce film montre.

Ce film s'inspire d'une affaire qui a monopolisé la médiasphère et la gauche pendant des années. L'impartialité du scénario mélangé à un manque d'objectivité sur les interpellés sonnent faux et plombent le film. Il est dommage d'avoir voulu en faire un outil politique alors qu'un peu de hauteur de vue aurait permis de poser les vraies problématiques de notre société de plus en plus violente et paradoxalement de plus en plus permissive envers ces violences.

C’est l’histoire de Karim, tué lors d’un contrôle de police. Son histoire, c’est l’histoire de nombreux jeunes hommes, morts dans les banlieues françaises depuis tant d’années. Ce film raconte le combat de sa famille, et de sa sœur pour faire reconnaître la culpabilité des policiers dans la mort du jeune homme, et ainsi contrer la version policière. C’est l’histoire d’une méthode visant à culpabiliser la victime, à rejeter la faute sur la famille. Ce film montre aussi la solution à toutes les crises que provoquent ces bavures, explique les raisons d’une colère grandissantes dans les banlieues. Camélia Jordana incarne brillamment ce combat et le rôle de cette sœur, dévouée pour faire émerger la vérité. Puissant, bouleversant.

Très bon film. je ne suis pas fun de ce type de film mais ça montre la réalité vécue dans certains quartiers et sur les violences de la société française.

Vraiment mauvais, trop orienté, jeux d'acteur nul, le film ne reprend pas tout les éléments importants de la vraie histoire, extrêmement décevant mais venant de madame camélia Jordanna, pas plus que ça au final..

Un film incroyable qui en dit long sur notre société ! Un casting appâtant et surtout une Camelia Jordana exceptionnelle !

Je tiens à pointer du doigt tous ces avis négatifs ! Ce film est à voir et à faire réfléchir sur la situation compliquée de certains policiers violents. Donnez votre avis au lieu de créer des nouveaux profils et descendre une si bonne reconstitution avec de très bons acteurs ! (Vu aujourd'hui au Pathe de La Villette)

Avant que les flammes ne s’éteignent peut-être considérer comme un film coup de poing. Il s’attaque à la problématique des bavures policières. Contrairement à d’autres films sur la banlieue comme La Haine, cette fois nous n’allons pas nous pencher sur des émeutes urbaines, mais plutôt le combat de la famille pour faire éclater la vérité afin d’avoir Justice.

Cette lutte est portée par une grande Camélia Jordana. L’actrice s’était déjà engagée sur ce sujet, ne rendant son rôle que plus fort. On voit comment son personnage doit mettre totalement sa vie de côté pour la cause. Elle deviendra malgré elle une égérie. Une situation qui fait penser naturellement à Assa Traore, la sœur de Adama Traore. Au niveau du casting Camélia Jordana est parfaitement accompagné avec Sofiane Zermani, Sofian Khammes, Sonia Faidi, Louise Coldefy, Makita Samba et Samir Guesmi. Chacun représente une tendance quant à la volonté d’aller jusqu’au bout de ce combat quoi qu’il en coûte.



Ce drame est important, car il met aussi en avant le rôle de la force étatique. On voit comment les institutions, à travers notamment le préfet, font tout pour protéger la Police. Sans même vouloir connaître la vérité, pour ces hautes instances, ce sont les habitants des banlieues qui sont automatiquement coupable. Alors que dans une démocratie, on pourrait s’attendre que l’Etat prenne une position de neutralité pour défendre ses citoyens, on voit dans Avant que les flammes ne s’éteignent un triste reflet des dérives vues réellement.

Toutes ces situations entraînent beaucoup d’émotion. On ressent une rage face à cette injustice d’une police pouvant faire ce qu’elle veut. Le mot Justice est bafoué ouvertement. Nous aurons aussi de la peine pour une famille en deuil. Quelques scènes explorent un peu plus la situation familiale et la douleur qui en découle. Ces sentiments sont mis en exergue par une bande originale puissante.

Avant que les flammes ne s’éteignent est donc un film à voir par son message politique. Il n’a pas peur de s’engager et fait résonner la fameuse phrase “Qui nous protège de la police ?”.

Quand tu vas voir un film et que tu te tapes la honte tout seul tellement c'est une daube... Le scénario, les acteurs, la réalisation, tout est nul

Tellement émouvant ! Il faut vraiment que ce film soit vu et mis en avant, il faut parler des familles il faut parler du combat pour la justice, il faut revenir à l'essentiel et à l'humain.
Je trouve que pour un premier film c'est très réussi, bien documenté et très juste.

Un film sans souffle ni ambition dont on ne comprend pas vraiment quel est le but.
Des acteurs livrés à eux même par une réalisation médiocre.
A éviter.

Un film remarquable, avec une Camélia Jordana encore une fois excellente. C'est, de plus, une œuvre de plein pied avec le malaise de la société actuelle et extrêmement courageux par les temps qui courent

J'aimerais me faire rembourser s'il-vous-plaît, le film est plat, sans émotions et la bande son pffff on dort.

Le film est « éparpillé, gonflé et rempli de clichés. J'ai été très déçu. Dommage d'avoir mis autant de banalité sur un sujet si important. Par ailleurs, les acteurs n'ont aucune profondeur.
Ce film confirme mon sentiment sur la dégradation du cinéma français.
Aucun intérêt ! Et c'est bien dommage !