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    Simple comme Sylvain
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    Jmartine
    Jmartine

    154 abonnés 656 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2023
    La critique présente « Simple comme Sylvain » de la canadienne Monia Chokri comme une comédie sociale hilarante aux dialogues savoureux, l’un des films les plus drôles de l’année, d’une vacherie jubilatoire… J’avoue ne pas avoir du tout accroché à ce film.
    Sophia professeur de philosophie à Montréal anime à l’Université de troisième âge un cours sur l’amour et le désir, tiré de Platon, Spinoza et autres…elle vit depuis 10 ans avec Xavier, un intellectuel comme elle…quand toutes ses certitudes vont valdinguer joyeusement quand elle rencontre Sylvain, un solide menuisier des Laurentides, venu effectuer des travaux dans la résidence secondaire qu’elle vient d’acquérir…. C’est le coup de foudre. Les opposés s’attirent, et les attractions corporelles entre les deux prennent le pas sur celles de la tête. Sophia quitte alors son mari pour le beau Sylvain, s’ouvrant alors à une sorte de renaissance sexuelle et affective… Tout le monde a bien en tête des couples qui sont parvenus à dépasser leurs origines culturelles ou sociales. La différence ne conclut pas au désamour, Dieu merci. On comprend bien que le clivage entre les personnages est une opportunité à rire. Mais le film produit le contraire : un véritable agacement où le spectateur ne parvient plus à s’identifier à l’un ou l’autre des deux protagonistes….
    Monia Chokri se veut démonter de manière cinglante les clichés et les préjugés, pour en fait mieux y tomber. Elle force trop les différences entre les personnages pour plonger son récit dans une succession de scènes, toujours plus caricaturales les unes que les autres. Sophia incarne une professeure un peu ratée qui a tous les travers de l’enseignante : elle corrige les mots de son compagnon, se complaît dans des paroles surfaites et très perchées. Sylvain, au contraire, s’il est très attachant, n’est pas simple, il en devient grotesque. On peut alors penser que Monia Chokri n’aime pas ses personnages au point de les engager dans des scènes où ils se font humilier littéralement. Du coup, le rire finit par s’absenter du long-métrage. Le spectateur est à son tour gêné par les situations dans lesquelles ils sont plongés, comme s’ils devaient en permanence s’excuser d’être eux-mêmes.
    Dans ses meilleurs moments, le film parvient à épouser l’énergie virevoltante qui circule entre les amants et rayonne autour d’eux. Les scènes de sexe comptent parmi les plus réussies : se focalisant essentiellement sur les visages, elles figurent l’amour charnel comme un cercle vertueux où le plaisir observé chez l’autre nourrit celui qu’on éprouve soi-même.
    Les choses se compliquent pourtant dès que le film bascule vers sa seconde partie, une fois la relation officialisée. L’exotisme de classe cède alors la place au motif attendu des rapports de domination, traités essentiellement par le prisme du capital culturel. Le récit peine à dépeindre le malaise de Sophia puis de Sylvain lorsqu’ils rencontrent la famille de leur conjoint, chacune d’entre elles étant uniquement mises en scène comme de simples échantillons sociologiques… les dialogues trahissent une naïveté profondément bourgeoise à l’œuvre dans le désir d’un retour à « l’essentiel » que permettrait la fréquentation d’un homme « simple comme Sylvain ». Bref, « simple comme Sylvain » sera passé à côté de son sujet. Ne serait-ce que le titre démontre l’absurdité de figer une personne dans un trait simplet à moins qu’il n’y ait là un soupçon de mépris…Heureusement il y a la photographie, superbes échappées sur la nature, une nature qui nous en met plein la vue : Du jaune orangé au rouge flamboyant de l’automne, à la blancheur immaculée de l’hiver…
    traversay1
    traversay1

    3 179 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2023
    Au fond, Simple comme Sylvain ne fait que broder sur un thème usé jusqu'à la corde : l'usure du couple et plus précisément la crise de la quarantaine, côté féminin. Le film n'a par ailleurs pas la même flamboyance esthétique du long-métrage précédent de Monia Chokri, Babysitter, mais la cinéaste compense largement cette apparente normalité par un humour dévastateur, au fil de répliques hilarantes. Comment résister à des dialogues où sont cités tour à tour Arthur Schopenhauer et Michel Sardou ? Cette comédie sur fond d'adultère use assez souvent de poncifs pour mieux les assassiner avec, d'un côté, un milieu bourgeois et intellectuel et de l'autre un univers plus fruste car prolétaire. Inutile de préciser que le film les renvoie dos à dos, avec une certaine jubilation. Simple comme Sylvain n'est pas vraiment une œuvre féministe, elle en est même parfois l'inverse mais la tendresse perce sous le portrait acide d'une héroïne qui se bat classiquement entre la raison et la passion, à elle de choisir si elle est capable de s'opposer aux lois du désir. Les personnages masculins sont à la vérité nettement moins travaillés, frôlant même la caricature, mais cela n'a qu'un impact secondaire sur le plaisir global pris à un film qui a pour but majeur de nous divertir intelligemment et qui y parvient avec un talent incontestable. Ajoutons que l'actrice principale, Magalie Lépine-Blondeau livre une prestation exceptionnelle et carrément culottée.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    298 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2023
    Ce film vu en avant premiere est la comédie sociale du moment. J'avais en partie apprécié le dernier film de la réalisatrice "la babysitter" mais il m'avait laissé un goût d'inachevé. Cette fois ci tout est parfait. Un vrai humour pas méchant mais qui fait mouche et une réflexion profonde sur l'endogamie, ce mal qui nous fait rester dans notre groupe social quand nous nous marions ou tombons amoureux.
    Les deux acteurs qui jouent vraiment ( prime à ce Sylvain qui semble plus vrai que nature) et cette photographie délicieusement retro.
    Allez y les yeux fermés !
    Joce2012
    Joce2012

    180 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2023
    Un moment jubilatoire de cinéma vu avec un humour canadien sur l'Amour, c'est drôle et très contemporain
    Yves G.
    Yves G.

    1 329 abonnés 3 326 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2023
    Sophia est professeure de philosophie à l’université du troisième âge de Montréal. Le couple qu’elle forme depuis dix ans avec Xavier, un intellectuel qui lui ressemble, s’est lentement enfoncé dans la routine. À quarante ans passés, Sophia rencontre Sylvain, le menuisier que le couple a recruté pour des travaux dans le chalet dont ils viennent faire l’acquisition dans les Laurentides. Entre Sophia et Sylvain, c’est le coup de foudre immédiat. mais l’amour pourra-t-il dépasser les différences sociales ?

    Le pitch de ce film est désespérément banal. Des films sur le coup de foudre, on en a vu treize à la douzaine. Quant au thème de l’amour plus fort que les différences sociales, c’est l’un des plus éculés de la littérature et du cinéma, qu’on pense aux grands romans victoriens ("Orgueil et préjugés", "Les Hauts de Hurlevent"), à quelques films à succès hollywoodiens ("Pretty Woman", "Coup de foudre à Notting Hill" voire "50 nuances de gris") ou certaines comédies françaises inoffensives ("Mon pire cauchemar", "Pas son genre"…).

    Mais "Simple comme Sylvain" réussit, sur ce canevas rebattu, un petit miracle. Il le fait à la sauce québécoise, tellement délicieuse, avec cette langue si savoureuse, émaillée de québécismes qu’on peinerait à comprendre sans le recours aux sous-titres. La mise en scène de Monia Chokri joue une large part dans cette réussite, qui aime à multiplier les bruyantes réunions de famille, les tablées hautes en couleur où, à un rythme de mitraillette, s’échangent propos badins et flèches empoisonnées.

    Le sujet central de "Simple comme Sylvain" est la différence de classes sociales au sein du couple. Sommes nous condamnés à partager la vie d’un conjoint qui nous ressemble, qui a les mêmes origines sociales que nous, avec qui on partage les mêmes références culturelles ? ou l’amour peut-il dépasser ces contingences sociologiques et combler le fossé qui nous sépare de celui ou de celle qui n’est pas comme nous ? J’ai adoré la fin du film qui donne à ces questions une réponse surprenante.

    L’air de rien, "Simple comme Sylvain" est aussi un film profondément charnel qui raconte la passion d’une quadragénaire nullipare BCBG pour un homme des bois. Sophia évoque dans le film Lady Chatterley. La référence est pertinente, qu’il s’agisse de la différence de classes à dépasser (et "Simple comme Sylvain" prendra un malin plaisir à ne pas reproduire la conclusion du roman de DH Lawrence) et surtout de l’embrasement des sens que cette rencontre suscite.

    "Simple comme Sylvain" est terriblement sensuel. On y perçoit, on y ressent l’excitation de Sophia dont elle a d’ailleurs parfaitement conscience et qu’elle théorise dans le cours de philosophie qu’elle donne sur l’amour en citant les plus grands auteurs (Platon, Schopenhauer, Spinoza…). Sans jamais verser dans la vulgarité ni dans le voyeurisme (on apprécie que les seules fesses dénudées qu’on voit soient celles de Sylvain), le film rend compte de cet embrasement des sens. Sophia et Sylvain font l’amour du soir au matin et du matin au soir. Tout est écrit dans le premier baiser qu’il échange furieusement le premier soir dans la voiture de Sylvain, petit bijou de mise en scène avec ce pare-brise qui occulte leurs yeux pour nous focaliser sur le fiévreux ballet de leurs langues emmêlées. En miroir, il livre une image particulièrement cruelle des couples ronronnants dont les partenaires jadis amants se sont mués en meilleurs amis. Il évoque aussi, avec les parents de Sylvain, ces couples âgés, frappés par la maladie, sentant venir la fin prochaine et incapables de vivre sans l’autre.

    Si "Simple comme Sylvain" m’a tant plu, c’est parce que je suis tombé sous le charme de son actrice principale. Magalie Lépine-Blondeau est inconnue en France ; elle est une star au Québec où elle joue à la télé, au cinéma, au théâtre. Elle m’a fait penser à Andie McDowell… et à Frankie Wallach, la fille des pubs pour EDF !
    Fiers R.
    Fiers R.

    65 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2023
    Monia Chokri est en phase de devenir une cinéaste incontournable du paysage cinématographique québécois! Après deux œuvres à la fois très différentes (par leur sujet) et similaires (par la manière dont elles sont appréhendées) - en plus d’être très bien accueillies mais peut-être trop versées vers le cinéma d’auteur - la cinéaste signe ici son meilleur film et le plus accessible. « Simple comme Sylvain » est un long-métrage en effet bien plus fédérateur sans pour autant verser dans le populaire, l’ancienne actrice fétiche de Xavier Dolan nous narrant une histoire d’amour et de passion certes hors des sentiers battus mais qui pourra parler à tout un chacun. On assiste donc à la naissance de cette romance par le biais d’un banal adultère et le film nous fera suivre tout le cheminement et les conséquences de cette rencontre à travers les yeux du personnage féminin joué avec fougue et malice par l’excellente Magalie Lépine-Blondeau. Cette actrice est la meilleure amie de Chokri à la ville et la complicité et la confiance qui unit les deux femmes se ressent à travers le film.

    Nous voilà donc face à une comédie romantique avec une tonalité peu commune et un humour singulier qui ne ressemble à aucun autre. « Simple comme Sylvain » prouve que la néo-cinéaste a un terrain de jeu et un univers bien à elle et qui nous cueille si on est client de ce type d’ambiance. Que ce soit sur le versant des sentiments ou celui du rire, Chokri frappe juste. Fini le côté complètement décalé de son précédent film, « Baby-sitter »; ici on est dans une œuvre plus réaliste et moins onirique qui n’empêche pourtant pas le film de contenir beaucoup de moments cocasses et décalés mais pas trop. On s’esclaffe beaucoup devant ce long-métrage sans que cela soit forcé : on rit avec les personnages plutôt que d’eux, ce qui montre une tendresse et une empathie mais jamais de prétention ou de misanthropie. Quant au diagnostic posé sur les relations de couple et amoureuses, il est juste et ô combien contemporain.

    Le joker qui hausse le film encore plus haut et qu’on n’attendait pas forcément, en plus de la simple mais pimpante et réussie comédie sentimentale, est sans conteste l’analyse affutée et pleine de malice des répercussions que peuvent avoir les différences sociales dans une relation amoureuse. En effet, le personnage du tombeur brut de décoffrage et issu d’un milieu modeste et rural dont tombe amoureux Sophia, le personnage joué par Lépine-Blondeau, a pour lui son physique et l’aspect sexuel. Mais une fois le désir et la passion retombée, la réalité fait son retour et la différence intellectuelle, culturelle, de niveau de vie et de centre d’intérêts – en gros de milieu social - vient mettre un grain de sable dans la passion. Et « Simple comme Sylvain » le démontre avec doigté, finesse et beaucoup d’humour. Les scènes de repas chez l’un et chez l’autre, sans sombrer dans la moquerie, sont jubilatoires et la morale finale est dure et cinglante mais crédible.

    En plus, Chokri démontre une nouvelle fois que sa mise en scène a du coffre et de la personnalité même si elle a un peu
    tendance à abuser d’effets de style parfois un peu trop voyants ou inutiles. En bref, son nouveau long-métrage est une belle réussite avec un récit classique mais efficace, bien écrit et bien construit. Il nous plaît aussi bien sur le versant des choses dites, où la réalisatrice apporte du neuf de manière caustique que sur le jeu impeccable de ses comédiens ou encore des sensations qu’il procure, entre rires et analyse sociale. Un coup de maître qui donne envie de voir la suite, chacun de ses films étant meilleur que le précédent.

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    remoche
    remoche

    15 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2023
    Une comédie drôle, touchante et intelligente qui fait bcp de bien ! Le duo Magalie / Pierre-Yves que tout oppose socialement fonctionne à merveille.
    velocio
    velocio

    1 203 abonnés 3 048 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2023
    Professeure de philosophie à l’université à Montréal où il lui arrive de parler de l’amour vu par les philosophes à un auditoire du 3ème âge, habituée à d’intenses conversations sur des sujets tels que la destruction de la planète par l’espèce humaine avec la bande d’intellos qu’elle fréquente avec Xavier, son compagnon depuis plus de 10 ans, quel début d’explication peut on trouver au fait que Sylvia, une femme d(‘environ 40 ans, va se retrouver dans les bras de Sylvain, un artisan que le couple a engagé pour procéder à des travaux dans leur résidence secondaire, un homme considéré comme l’intello de sa famille mais qui n’a jamais entendu parler de la Dame aux camélias ? Si on tient absolument à trouver une explication, il n’y a pas à hésiter : elle réside dans ce sentiment si important et si riche en nuances qu’on appelle l’amour. Alors que, dans sa relation avec Xavier, il est probable que l’amour physique, sans doute présent au début de leur relation, s’était progressivement transformé en amour purement intellectuel, ce que ressent Sylvia dans les bras de Sylvain, c’est un grand amour physique avec tout ce que cela implique, un coup de foudre, quelque chose qui la fait rajeunir de plusieurs années, au point d’éveiller des soupçons chez sa mère : « T’as rencontré quelqu’un ? T’as presque rien dit à table, tu m’appelles plus et puis, t’es de bonne humeur ! ».Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-simple-comme-sylvain/
    Cinévore24
    Cinévore24

    307 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2023
    "Dans un voyage entre deux mondes, on s'aimera."

    Comédie dramatico-socio-romantique empreinte d'une douce folie mélancolique, la talentueuse réalisatrice-scénariste-actrice québécoise Monia Chokri porte, avec son 3e long-métrage, un regard pertinent et sans fioritures sur le désir amoureux sous toutes ses facettes, de la légèreté à la gravité, du bonheur au déchirement.

    Servie par un casting impeccable et des dialogues drôles et savoureux, l'histoire de deux êtres venant de deux milieux totalement différents (les scènes respectives de repas en sont une parfaite illustration), mais laissant leurs différences de côté pour mieux s'aimer, car l'amour n'a pas à être compliqué. Jusqu'à ce que, petit-à-petit, certains préjugés (in)volontaires ne viennent prendre le dessus et remettre en question ce lien qui semblait indéfectible. Ou comment se sentir ensemble et séparés à la fois.

    Une œuvre douce-amère d'une belle justesse et ne manquant pas de caractère, mettant l'amour face au conflit de classes, la vérité des sentiments face à la pression sociale qui peut s'exercer sur nos protagonistes et les empêche de réellement sortir des cases qu'ils se sont érigés. Ou quand le regard de la société s'avère finalement plus important que le regard qu'ils se portent l'un.e à l'autre. 7,5/10.
    missfanfan
    missfanfan

    77 abonnés 835 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2023
    Tabernacle, en temps ordinaire, j'adore le cinéma Québécois, mais là rien, il ne se passe, rien, aucune émotion
    du sexe en pagaille, des cris, du bruit, des acteurs livrés à eux-mêmes, une enfilade de, je ne sais quoi, pour moi ce film est une grosse déception , comme quoi dommage pour le temps que j'ai perdu , mais les paysages sont toujours aussi sublimes
    Michel Moatti
    Michel Moatti

    17 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2023
    sans l'accent québécoise que les distributeurs se sont crus obligés de sous-titrer, ce film serait simplement un énième film psychologique sur la difficulté de s'aimer quand on vient de deux milieux différents. La belle affaire !
    Passé le plaisir d'entendre les cousins chanter leur belle langue, l'histoire est banale et le scénario ne trouve pas le moyen d'y introduire la plus petite originalité.
    c'est déjà vu, déjà Lu, déjà entendu.
    On s'ennuie ferme en attendant le mot fin qui ne viendra pas.
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    11 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2023
    Québécois.

    Son principal intérêt et cause d'indulgence est son origine. L'histoire la crise de la quarantaine entre une intellectuelle professeur d'université et un manuel qui pour éviter le cliché n'est pas bucheron... Rien de plus banal...

    Un film donc qui tire la plus grande partie de son charme de la langue et là pour moi se pose le problème du sous titrage. Donc du français sous titré en français pourquoi les sous titres ne reprennent ils pas l'intégralité du dialogue? Surtout en l'absence de tournures idiomatiques typiquement québecoises.

    Un film banal, sans grande originalité a voir uniquement pour la langue..
    selenie
    selenie

    5 577 abonnés 6 047 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2023
    Deux portraits symptomatiques du récit imaginé par Monia Chokri, une collection de poncifs et autres clichés pour mieux les dénoncer soit un homme et une femme que tout oppose (ou presque heureusement il y a le sexe !) qui vont permettre d'aborder tous les sujets autour du couple et de l'amour. Madame est professeure de philosophie qui donne justement des cours sur la définition même de l'amour, ainsi on suit l'histoire d'amour tout en ayant en parallèle des réflexions philosophiques avec Schopenhauer, Spinoza, Freud et autres "grands" penseurs. Monia Chokri joue la funambule, et si elle trébuche lors de certaines scènes (souvent en famille) elle est pertinente, drôle et tendre quand on se focalise sur le couple. Un couple d'ailleurs épatant, merveilleusement interprété par Pierre-Yves Cardinal et surtout Magalie Lépine-Blondeau ; seul bémol ce truc stupide où Sophia/Lépine-Blondeau jouit avant même d'être touché et aussi fort et puissamment qu'en plein orgasme attendu forcément ensuite. Mais le pire reste la fin, une conclusion pessimiste qui n'est pas cohérente avec l'histoire comme si Monia Chokri se contredisait. Note indulgente.
    Site : Selenie.fr
    lionelb30
    lionelb30

    393 abonnés 2 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2023
    Histoire de couple de la quarantaine. Tromperie , retour , indecision , déjà vu. Les acteurs sont plutôt pas mal , scenario un peu bancal , la fin pas terrible. Sans plus donc peu d’intérêt.
    Frédéric T
    Frédéric T

    17 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2023
    2 heures de film sur le fantasme du plombier. C'est long , redondant ( plusieurs séquences parfaitement inutiles) et souvent grossièrement caricatural. Le québécois est soit un intello insupportable, soit un gros bourrin en chemise trappeur. Pourtant l'actrice principale est excellente et attachante, et l'accent québécois donne de la saveur au film. Mais bon, le résultat n'est malgré tout pas très intéressant. Bridget Jones, en plus "cul" et moins drôle.
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